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Il y a un outil fabuleux, tout simple et tout petit. Tellement petit qu’il tient dans votre porte-monnaie. C’est le nécessaire des profs de FLE (français langue étrangère). Pourtant autant que je m’en souvienne, on ne m’a pas formée à son utilisation. (sourire) J’ai trouvé l’idée toute seule comme une grande. Heureusement, il y en a d’autres qui ont eu la même idée. L’an dernier, ma collègue de français du Lycée allemand en avait toute une boîte. Des pastels aux pois dorés. Tellement beaux qu’un de ces élèves (d’un de ses anciens établissements) en avait échangé un, en cachette, contre un tout banal, beige aux ronds noirs. Donc, oui, il se glisse partout dans votre poche, votre sac à main, le paquet de mouchoirs en papier. Et vous pouvez l’avoir avec vous partout pour travailler les conjugaisons. Parce qu’il fait 1,5 cm maximum en longueur, largeur, hauteur et profondeur. Oui, c’est ça, un dé ! Un simple dé de jeu. Avec ses faces de 1 à 6.
Et pour moi, il a ça de magique : Qu’à lui seul, il contient toutes les conjugaisons ! 6 faces, 6 pronoms personnels. Le tour est joué pour toutes les catégories de verbes et tous les temps. Avec les novices en orthographe, je l’utilise régulièrement pour le présent et le passé composé avec être. Présent VOIR / 4 = nous voyons PRENDRE/ 6 = ils prennent Imaginons que vous en soyez au passé simple : hop, du ludique au bénéfice d’un temps que nos apprentis lisent mais ne savent guère ré- exploiter. Utile donc pour l’apprentissage systématique et pour les révisions. Mise en garde parents ! Ajoutez une dose de patience sur plusieurs semaines et mois ! Ce n’est pas parce que les conjugaisons seront sues par cœur qu’il n’y aura plus d’erreurs au moment de l’expression écrite. Il y aura encore d’autres paliers à franchir. En résumé : étape nécessaire mais pas suffisante. Et de grâce ! N’introduisez pas les conjugaisons à froid, brutalement ! Mettez- les en contexte comme on dit dans notre jargon. Hémisphère nord = rentrée. Déjà bien entamée, à peine commencée ou en train de se faire. Une nouvelle énergie pour la famille. L’occasion aussi de démarrer l’enseignement du français. Vous vous êtes interrogés longuement sur les différentes formules qui existent, à distance ou en local. Si vous ne l’avez pas fait, je ne saurai trop vous recommander de le faire. Si je peux me permettre une comparaison simple, c’est comme avec l’achat de votre première voiture neuve. Vous la voulez fiable, confortable et puisque vous pouvez vous permettre une voiture neuve, vous la voulez aussi un peu fun.
Vous voulez pouvoir rouler sans souci, sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, et de façon agréable. Et pour cela vous vous vous renseignez sur ce que le marché automobile peut bien vous proposer. Vous comparez, et allez faire un choix éclairé en fonction de vos envies, de vos besoins, de votre mode de vie, de l’anticipation de la famille qui s’agrandit … En matière de cours de français pour votre enfant, vous faites aussi un investissement, Pour pouvoir rouler sans souci, sur plusieurs années et avec plaisir. Parce qu’encore une fois sans plaisir, les apprentissages peuvent s’avérer très douloureux. Cet investissement-là n’est pas une action en bourse. C’est un investissement :
La formule, c’est le moyen, le bateau et choisissez du solide ! (voir l’article http://www.prendresonenvolenfrancais.com/blog/lulu-et-dick-au-pays-du-francais) Et si la première embarcation ne convient pas, vous pourrez en changer, en espérant que cela n’ait pas fait trop de dégâts sur la motivation de votre enfant. Mais sachez une chose, le capitaine du bateau, n’est pas l’organisme de cours ni l’association locale ni vraiment le prof. le Capitaine du navire, c’est VOUS, le parent ! Bonne ou mauvaise nouvelle, encore une fois, ça repose sur nos larges épaules de parents. Pourquoi ?
Je pourrais continuer ainsi longtemps. Si vous vous chargez vous-même de l’enseignement du français, vous le savez déjà. Mais si vous prenez quelqu’un d’autre, c’est illusoire de penser que vous pourrez vous décharger entièrement sur ce quelqu’un d’autre pour que votre enfant tienne sur le moyen terme. Il faut tellement d’heures de travail en orthographe, grammaire, conjugaison pour savoir écrire en français. C’est un travail de longue haleine, à petites doses régulières. C’est pour cela que mon programme propose, en plus des cours, des rencontres mensuelles avec les parents. Pour insuffler cette motivation qui peut se perdre au fil de la routine. Pour trouver ensemble des applications de l’orthographe au sein de leur quotidien. Pour que l’écrit ne reste pas cloisonner au cours et qu’il prenne vie avec douceur au sein des habitudes familiales. Pour qu’il s’accélère et passe à la vitesse supérieure. Bref, pour tenir le coup sur la longueur. Belle énergie de rentrée à tous ceux qui sont concernés et belle fin d’année scolaire aux autres ! Bien à vous, Cécile Offre de rentrée : 97€ au lieu de 187 € sur le forfait 1 « Je veux mettre en place davantage de français pour mon enfant de façon agréable et efficace. » Valable jusqu’au dimanche 17/09. www.prendresonenvolenfrancais.com/renforcer-le-francais-a-la-maison.html La nouvelle collection dans les méthodes de français. Lulu et Dick pour enseigner le grammaire et l’orthographe. On dirait presque qu’on a inventé une espèce de pédagogie de Lulu et Dick, du ludique. Heureusement d’ailleurs. Quel parent veut imposer aujourd’hui à son enfant d’apprendre, en plus de l’école, quelque chose... Sans motivation ? Sans plaisir ? Pour le voir sans le sourire ? A l’ère de l’épanouissement personnel, nous voulons voir aussi notre enfant heureux. Lui préserver cet espace d’insouciance et de joie aussi longtemps que possible. On veut le voir heureux. Heureux d’aller à l’école, et heureux en en revenant. Heureux, avant son entraînement de foot, Heureux, après, Et si possible pendant. Et pour le cours de piano, idem. Et pour son apprentissage du français, idem. Nous y voilà donc ! Alors avec Lulu et Dick au pays du français, on se sent rassuré. Finis les exercices de grammaire enchaînés les uns après les autres. Ça s’amuse, il y a des sourires, ouf… Sauf que nous, on veut du bonheur mais aussi des résultats … Et Lulu et Dick tombent à l’eau quand le bateau est château-branlant Avec quelques vagues de difficultés orthographiques,
La pédagogie-bateau tombe à l’eau. Flop ! Plus de progrès. Avant ça a ramé dur pour essayer de sauver l’embarcation. En vain. Et toute notre difficulté est là : trouver le bateau solide, assorti de moyens ludiques. Soit on a le programme ludique mais pas très professionnel, Soit on a la super progression pédagogique qui va assurer les résultats mais elle n’est pas très fun. Pour personne. Nous, expatrié, notre souci est que notre enfant bilingue sache écrire en français ! Et pour ça, il y a un juste équilibre à trouver, et il faut tenir sur la longueur. Un équilibre très subtil, d’autant plus difficile à tenir qu’on avance dans les difficultés grammaticales et orthographiques. Au début, c’est facile. Au bout de quelques mois, ça se complique. Croyez-moi, je sais de quoi je parle en tant que mère et en tant que prof. Mais la bonne nouvelle : c’est possible ! Vous n’êtes pas les premiers expatriés ou résidents à parler français à la maison et à envoyer votre enfant dans un autre système scolaire ! Il y en a eu beaucoup avant vous qui ont réussi à faire de leur super petit bilingue un bon petit lettré en français ! Très bientôt, je vous parlerai du capitaine du bateau, qui peut ne pas être celui ou celle que vous croyez. En attendant de quoi avez-vous besoin AUJOURD’HUI ? Qu’est-ce qui vous manque ? Lulu et Dick ? Ou le bateau solide ? Que pouvez-vous faire pour commencer d’obtenir les deux ? Je reçois, lis et réponds avec plaisir à vos mails ! Allez-y ! Bien à vous, Cécile |
AuteurCécile Guenebaut, spécialiste de l'enseignement du français auprès des enfants francophones scolarisés hors système francophone. Catégories
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Décembre 2020
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