En fait, vous la connaissez peut-être sous un autre nom ou sans nom du tout ... On la pratique en classe de langues étrangères et je l'ai personnellement connue lors de mes formations pour aider les élèves dyslexiques. Alors voilà : • Diviser une feuille A4 en colonnes d'égale largeur
• Écrire dans la première colonne les mots dans la langue de l'école de votre enfant. dont il faut apprendre l'orthographe en français. • Traduire ces mots en français dans la seconde colonne. Mots bien orthographiés ! • Après avoir bien parcouru l'orthographe des mots français, cacher la colonne en pliant la feuille, puis traduire à nouveau dans la langue de l'école dans la 3e colonne les mots français de la 2e colonne. • Déplier la feuille pour procéder à une auto-correction. • Poursuivre la manœuvre en alternant français et langue de l'école et en cachant à chaque fois les anciennes colonnes par pliage jusqu’à réussir une colonne parfaite, sans faute de traduction, ni d’orthographe. _____________________________________________________
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Les parents expatriés et résidents français à l 'étranger sont face à un vrai défi quand leur enfant ne fréquente pas l'école dans leur langue maternelle.
Comment rendre notre orthographe séduisante auprès de ceux qui passent toute la journée à l'école dans une autre langue ?
Ulysse vit à l’étranger et est scolarisé dans le système international. C’est formidable, il est bilingue et si ouvert d’esprit. Mais, en grandissant notre petit expat se retrouve de plus en plus souvent à demander à un parent, ou à un aîné : « Ça s’écrit comment en français ? » et il finit par ressentir cette impuissance à écrire dans sa langue qu’il parle à la maison. Un besoin, un intérêt d’apprendre à écrire dans la langue d’un des parents, ou des deux parents commence à naître.
Identifier pourquoi mettre votre enfant au français.
Quand tout le monde à la maison est prêt et motivé pour que Grand Ulysse s’attaque à l’apprentissage de l’orthographe (y compris Ulysse, bien entendu), il souffle un vent d’enthousiasme contagieux au sein de la famille. Mais que pour cet enthousiasme dure, il faut en comprendre les raisons.
Votre enfant parle au moins deux langues et en écrit déjà une, pourquoi, diable voudrait-il apprendre à écrire en français ? Est-il exceptionnellement studieux et doté d’une maturité adulte pour se rasseoir à son bureau après une journée d’école ?
Si certains enfants ont intégré les arguments de leurs parents comme source de motivation, en assurant de leur voix encore toute bébé que ça leur servira s’ils veulent faire des études en France, la grande majorité d’entre eux souhaitent tout simplement être capable de communiquer avec la famille francophone. D’autres auront envie de suivre le modèle du grand frère ou de la grande sœur qui a été scolarisé(e) dans un Lycée français. Identifier et comprendre la motivation de votre Ulysse constitue la toute première clé de la réussite, sans laquelle l’enseignement de la grammaire risque d’être douloureux pour vous et votre enfant. La deuxième clé sera de veiller à maintenir ce vent d’enthousiasme qui souffle au sein de la maisonnée. Alors comment allez-vous vous y prendre pour cela ? Vous êtes le détenteur d’un lourd secret : vous savez bien que pouvoir écrire en français ne se fait pas du jour au lendemain, et vous en avez encore plus conscience depuis que vous vivez dans le riche monde du bilinguisme et que vous êtes devenu parent. Aborder la grammaire française du point de vue du Petit Prince
Tout d’abord, vous allez prendre du recul, beaucoup de recul par rapport aux règles de grammaire qui figurent dans le cahier de vacances que vous avez acheté l’été dernier en France, dans les ouvrages de référence (les livres de grammaire) auxquels les éditeurs ont refait une beauté, dans la méthode X ou Y que l’on vous aura conseillé, ou bien encore dans le programme à distance auquel vous avez souscrit....
Une nouvelle offre de cours à distance
Préparation : Préparer une feuille de papier sous forme de tableau avec le nom des participants en entrée et le nombre de fois où vous voulez lancer les dés. Dégustation : Faire lancer les 3 dés par 1 seul participant. Faire multiplier les 3 chiffres apparus. Faire épeler le résultat final de la multiplication des 3 chiffres par celui qui a lancé les dés et le noter dans le tableau. Ex : 5 x 1 x 1 = C I N Q Demander au participant de vérifier s’il est d’accord avec ce qu’il a épelé. Si l’orthographe est indigeste : demander à l’autre participant de corriger : accorder le point à celui qui a la bonne réponse. Cela pourrait donner : Variante : Comme avec toute recette, adaptez aux goûts ( ou au niveau) des participants ! Avec 2 ou 4 dés. Faites écrire les réponses à chaque joueur sur une feuille distincte, sans faire épeler.
Bref, amusez-vous bien ! |
AuteurCécile Guenebaut, spécialiste de l'enseignement du français auprès des enfants francophones scolarisés hors système francophone. Catégories
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Décembre 2020
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